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Biopsie de la prostate par résonance magnétique transpérinéale ou transrectale et fusion d'images échographiques : une paire

Jun 26, 2023

Scientific Reports volume 13, Numéro d'article : 13457 (2023) Citer cet article

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L'objectif de cette étude était de comparer l'imagerie par résonance magnétique (IRM) transpérinéale (TP) versus transrectale (TR) et la biopsie de la prostate par fusion (PBx) par échographie transrectale (TRUS). Hommes consécutifs ayant subi une IRM de la prostate suivie d'une biopsie systématique. Des biopsies cibles supplémentaires ont été réalisées à partir de 3 à 5 lésions du Prostate Imaging Reporting & Data System (PIRADS). Les hommes ayant subi un TP PBx ont été appariés dans un rapport 1:2 avec une cohorte synchrone subissant un TR PBx en fonction du PSA, du volume de la prostate (PV) et du score PIRADS. Le critère d'évaluation de l'étude était la détection d'un cancer de la prostate cliniquement significatif (CSPCa ; groupe de grade ≥ 2). Des analyses univariées et multivariées ont été réalisées. Les résultats étaient considérés comme statistiquement significatifs si p < 0,05. Au total, 504 patients répondaient aux critères d'inclusion. Au total, 168 TP PBx ont été appariés à 336 patients TR PBx. Les données démographiques de base et les caractéristiques d’imagerie étaient similaires entre les groupes. Par patient, la détection de CSPCa était de 2,1 % contre 6,3 % (p = 0,4) pour PIRADS 1-2 et de 59 % contre 60 % (p = 0,9) pour PIRADS 3-5, respectivement sur TP vs TR PBx. Par lésion, la détection du CSPCa pour PIRADS 3 (21 % contre 16 % ; p = 0,4), PIRADS 4 (51 % contre 44 % ; p = 0,8) et PIRADS 5 (76 % contre 84 % ; p = 0,3) était similaire. pour TP vs TR PBx, respectivement. Cependant, le TP PBx a montré une longueur maximale du noyau cancéreux plus longue (11 contre 9 mm ; p = 0,02) et une implication plus élevée du noyau cancéreux (83 % contre 65 % ; p < 0,001) que le TR PBx. Les prédicteurs indépendants de la détection du CSPCa étaient l'âge, le PSA, la PV, les résultats anormaux du toucher rectal numérique et PIRADS 3–5. Notre étude a démontré que la fusion transpérinéale IRM/TRUS PBx permet une détection similaire du CSPCa, avec une longueur de noyau de cancer de la prostate et un pourcentage d'implication de noyau plus grands que le PBx transrectal.

Le diagnostic du cancer de la prostate (CaP) repose sur une biopsie à l'aiguille transpérinéale (TP) ou transrectale (TR) de la prostate suivie d'une évaluation histologique du tissu prostatique. Plus récemment, l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et la biopsie de fusion de la prostate (PBx) par échographie transrectale (TRUS) ont gagné en popularité et sont recommandées par les lignes directrices1,2,3,4.

Une revue systématique récente a évalué les données comparatives entre les PBx ciblés par TR et TP tout en évaluant de manière critique la qualité des preuves publiées comparant les deux approches5. Sur les 3 608 références identifiées, seules 6 études ont été incluses dans leur revue. Les auteurs ont conclu qu’il manquait des preuves de bonne qualité comparant la TP et la TR guidées par fusion IRM/TRUS. Ils se sont également demandé si de futures études prospectives randomisées devraient être réalisées étant donné la crainte d'une augmentation des infections, qui serait associée à l'approche transrectale. Ils ont privilégié l’utilisation de bases de données prospectives et la comparaison avec des cohortes historiques de biopsies TR5.

Suivant cette approche pragmatique, nous avons comparé les données démographiques, les caractéristiques d’imagerie, les complications périprocédurales et les résultats histologiques d’une cohorte d’hommes ayant subi une fusion TP MRI/TRUS PBx avec une cohorte synchrone appariée subissant une fusion TR MRI/TRUS PBx.

Cette étude a été approuvée par le comité d'examen institutionnel et le comité d'éthique de l'Université de Californie du Sud (IRB n° HS-13-00663). Toutes les procédures effectuées étaient conformes aux normes éthiques du comité de recherche institutionnel et/ou national, à la Déclaration d'Helsinki de 1964 et à ses amendements ultérieurs, ou à des normes éthiques comparables. Le consentement éclairé a été obtenu de tous les sujets et/ou de leur(s) tuteur(s) légal(s).

Les hommes consécutifs qui ont subi une IRM de la prostate suivie d'un PBx à l'Université de Californie du Sud entre janvier 2017 et juillet 2021 ont été identifiés à partir d'une base de données PBx approuvée par l'Institutional Review Board. Les critères d'inclusion pour cette étude étaient : (I) hommes avec IRM multiparamétrique (mp) 3 T (pondération T2 [T2W], imagerie pondérée en diffusion [DWI], coefficient de diffusion apparent [ADC] et contraste dynamique amélioré [DCE ])6 dans les 6 mois précédant le PBx ; (II) Naïf de traitement PCa. Les critères d'exclusion étaient les suivants : (I) hommes ayant subi une IRMmp plus de 6 mois avant la biopsie ; (II) traitement préalable pour le PCa ; (III) chirurgie antérieure pour hyperplasie bénigne de la prostate (IV) avant saturation PBx. (V) mpMRI qui ne répondait pas aux normes du Prostate Imaging-Reporting and Data System (PIRADS) v.2.07 ou v.2.18, y compris des artefacts ou une mauvaise qualité d'imagerie. Les critères d'inclusion et d'exclusion étaient les mêmes pour les cohortes TP et TR.